LES TRENTE-SIX VUES DE LA SAINTE-VICTOIRE

« Les trente-six vues de la Sainte Victoire »

 

Exposition de photographies de Jean-Christophe Ballot du 3 au 25 Août 2019 à la Chapelle Sainte-Foy 84220 Beaumettes.

 

Cézanne a peint 44 huiles, 43 dessins et aquarelles de la Sainte-Victoire. Travaillant sur le motif avec acharnement et passion, il a fait entrer cette montagne dans l’histoire de l’art.

 

Elle était tout cela pour Jean-Christophe Ballot, mais elle n’était que cela : il lui manquait la rencontre, la confrontation au lieu. Elle n’existait que dans sa représentation : il manquait encore l’incarnation.

 

Dans le cadre d’une résidence d’artiste mise en place à son attention en 2009 par Le Grand Site Sainte-Victoire, Jean-Christophe Ballot a arpenté la montagne en quête d’une révélation. De son expérience, au gré des quatre saisons et en écho aux « Trente-six vues du Mont Fuji » gravées par Hokusaï, l’artiste retient une séquence de trente-six vues de la montagne en quarante six tableaux.

 

Augmenté de dix vues des carrières de Bibémus, montagne en creux où se trouve toujours le cabanon de Cézanne, cet ensemble constitue l’exposition « Les quatre saisons de la Sainte Victoire » et le livre « Les trente-six vues de la Sainte Victoire » aux éditions Gallimard. En mêlant les images de Jean-Christophe Ballot à des textes de Peter Handke, l’ouvrage force la rencontre inédite de deux œuvres et de deux regards intemporels et romanesques sur un site inscrit dans notre patrimoine naturel et culturel.

 

La montagne, dans notre culture judéo-chrétienne, est le lieu de l’ascèse, de l’effort, de la pénitence dans la solitude. Ce mouvement spirituel se retrouve dans de nombreuses religions : on s’éloigne du monde profane pour s’élever vers Dieu.

 

Jean-Christophe Ballot porte les valeurs spirituelles du bouddhisme axées sur le caractère éphémère des choses, ces petits riens que la photographie sait si bien capter : un éclat de lumière sur une écorce en premier plan, ou sur la cime dans les lointains…

Et celles du shintoïsme orienté vers la toute puissance de la nature, grandeur et majesté de la montagne.

Cette œuvre est donc cette méditation poétique du photographe face à la montagne.

 

Mais ceci suffit-il à expliquer la fascination que la montagne exerce sur l’homme ?

 

L’artiste témoigne : « J’ai retrouvé, à sillonner les sentiers de la Sainte-Victoire, des émotions qui m’habitèrent sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, à l’automne 1996. C’est sur Le Chemin que j’ai découvert le bonheur de parcourir le paysage, dans un effort du corps, jusqu’à s’y perdre, s’y dissoudre.

Alors le regard se porte jusqu’à l’horizon, ou le sommet de la montagne.

Alors le regard arrive à cette plénitude, dans ce paradoxe apparent du détachement et de la communion avec le monde. Allégresse. »

 

La montagne : cette rencontre improbable du ciel et de la terre.

AFREECA

EXPO AFREECA – SD 480 p

Exposition AFREECA à la chapelle des Beaumettes du 30 Mai au 23 juin 2019.

 

L’exposition réunit cinq artistes du continent africain qui donnent une libre expression artistique de leurs identités africaines.

 

Ayanda Mabulu, Sud-africain, vit à Johannesburg. Il porte un regard satirique sur la gouvernance de son pays, les travers, les abus, avec un style fort, engagé, un pinceau qui dénonce les forfaitures d’un système. 

 

Siriky KY, né en Côte d’Ivoire, vit au Burkina Faso. Sa technique très épurée décrit son pays par des sculptures uniques en bronze. Sa nouvelle série des «Têtes précieuses» offre un regard testimonial de la représentation de l’Homme africain. Les traits des visages, marqués, meurtris, scarifiés montrent la beauté de ces êtres ordinaires avec la puissance de la représentation que l’on ferait d’un monarque ou d’un Dieu.

 

Nyaba Leon OUEDRAOGO, Burkinabé, vit à Paris, photographe. Il livre un récit en images des traditions et de l’état de la civilisation actuelle de pays de l’Afrique de l’Ouest. Les fantômes du Fleuve Congo, les hommes peints de peinture tribale, la jeunesse congolaise dans un pays verdoyant.

 

Mamady Seydi,sénégalais, vit à Mbour. Il donne une note de sagesse et d’humour à ses sculptures, les animaux de la jungle ont remplacé les humains pour leur donner un caractère universel. Chaque installation est l’illustration d’un proverbe Wolof qui traduit la façon de pensée d’un sage.

 

Dominique Zinkpè, Béninois,vit à Cotonou. Il apporte une vision personnelle des différents continents. Le masque dans la statuaire africaine est un visage de l’acteur, il dissimule la vérité. Dans sa série des continents démasqués, Dominique nous livre une mise en scène des clichés qui symbolisent la richesse des peuples de ces continents.

 

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Au commencement…

La galerie Eric & Valérie Galéa présente « Au commencement… »,

une sélection des œuvres de l’ artiste sculpteur Ariel Moscovici du 20 octobre au 11 novembre 2018 à la Chapelle Sainte-Foy des Beaumettes.

 

Une quarantaine d’œuvres : des sculptures en acier, en bronze, en granit et en marbre ainsi que des peintures et des estampes en relation avec les œuvres en volume viendront apporter leur témoignage de 40 ans de carrière.

 

Ariel s’inspire de la Bible. Dans le livre de la Génèse, « Bereshit », premier mot de la Bible en Hébreu signifie « Au commencement ».

 

Il interprète la création du monde comme si ses sculptures aux multiples facettes étaient capables de contenir toutes les formes de vie à venir.

 

Parfois il utilise plusieurs œuvres pour créer un voyage dans le temps avec des points et un espace.

 

Les mots de son langage sont pierre, métal, l’argile.

 

Il trouve que l’idiome qui lui convient le mieux est celui de la forme, du volume, de la texture, de la nuance et de la couleur.

 

Il ne vous explique pas ses œuvres car il ne veut pas les démystifier. Il vous offre votre propre interprétation.

 

 

« Zimbabwe, your wounds will be name silence »

Première exposition estivale de la galerie dans la chapelle Sainte-Foy aux Beaumettes 84220 du 10 au 22 juillet 2018.

Les photos de Robin Hammond « Zimbabwe, your wounds will be name silence » seront accrochées pour une exposition éphémère dans le lieu historique dédié aux Arts Plastiques dans le triangle d’or du Luberon.

Un nouvel accrochage d’une trentaine de photos sélectionnées parmi la série présentée aux Rencontres d’Arles en 2013  et reproduites dans le livre édité par Actes Sud seront visibles sur les cimaises de la chapelle, les autres photos  pourront être consultées sur demande.

La Galerie Galea expose ses artistes dans le Luberon

La galerie reprend ses expositions avec un programme varié pour l’été 2018.

Nous aurons le plaisir de présenter trois expositions dans le Luberon.

Nous vous ferons découvrir un nouveau lieu d’exposition, au centre du Triangle d’or, centre culturel patrimonial de plus de quatre siècles.

Nous remercions Madame le maire de la commune des Beaumettes pour son accueil chaleureux et son soutien pour les Arts plastiques.
Cette collaboration va permettre de vous accueillir dans un lieu chargé d’histoire, tour à tour lieu de culte, hôtel de ville, école et aujourd’hui centre d’exposition.

La volonté des élus de faire de leur commune un lieu culturel, sans financement de l’état, une étape artistique dans le parc du Luberon nous a incité à participer à ce développement et à apporter par notre présence et notre engagement à leur côté une offre culturelle où les arts plastiques seront valorisés dans le Luberon.

Nous comptons sur votre présence et vos encouragements pour pérenniser notre démarche et faire des Beaumettes un lieu de rencontres d’Art contemporain incontournable.