Les journalistes de l’émission de Takeshi Kitano « Takeshi Art » ont récemment effectué un reportage dans l’atelier parisien de Nicolas Moreau qui le partage avec un autre artiste de la galerie, Chanoir.
Exposition Chanoir
BIENVENIDO EN EL MUNDO DEL « CHA »
Alberto Vejarano alias Chanoir est un artiste Franco-colombien né en 1976.
Diplômé des Beaux Arts de Paris en 2002, Chanoir a graffé avec les graffeurs de Barcelone, puis il a créé à Paris son collectif « 1980 ».
Pour se différencier des autres street artistes, il peint, graffe et dessine des Chas.
Le CHA est un personnage qui a l’apparence d’un félin.
Dans l’univers de ses œuvres, un Cha peut avoir toutes les couleurs, toutes les formes, toutes les races. Qu’il soit Cha des cités ou Cha des beaux quartiers, chacun a une personnalité bien affirmée.
Laissons-nous transporter dans son monde où tous les Chas sont créés libres et égaux en droit. Les Chas s’identifient à leur créateur pour graffer et se livrer une guerre de peinture à l’image des conflits sociaux planétaires.
Mais ne vous y trompez pas un Cha n’est pas un chat comme les autres !
Parcours contemporain dans le Luberon
Nous vous souhaitons un excellent été.
Eric & Valérie GALEA
Exposition d’été
Exposition d’été à la galerie
Jean-Christophe BALLOT
Dominique BORDENAVE
Cédric BOUTEILLER
Chanoir
Jean-Baptiste GAUBERT
Giorgio LAVERI
Sophie MABILLE
Gianluca NEGRINI
Buddy Di ROSA
Hervé Di ROSA
Olivier VINCENT
du 1er juillet au 29 aout 2011
Nos artistes exposent leurs pièces majeures du 1er juillet au 31 aout 2011. Nous serons ouverts pendant tout l’été, tous les week-ends du jeudi au lundi ainsi que sur rendez-vous. J’espère que nous aurons le plaisir de vous faire partager nos choix artistiques.
Exposition des photos de Jean-Christophe BALLOT
Cézanne a peint 44 huiles, 43 dessins et aquarelles de la Sainte-Victoire.
Travaillant sur le motif avec acharnement et passion, il a fait entrer cette montagne dans l’histoire de l’art. Elle était tout cela pour Jean-Christophe Ballot, mais elle n’était que cela : il lui manquait la rencontre, la confrontation au lieu. Elle n’existait que dans sa représentation : il manquait encore l’incarnation.
Dans le cadre d’une résidence d’artiste mise en place à son attention en 2009 par Le Grand Site Sainte-Victoire, Jean-Christophe Ballot a arpenté la montagne en quête d’une révélation. De son expérience, au gré des quatre saisons et en écho aux « Trente-six vues du Mont Fuji » gravées par Hokusaï, l’artiste retient une séquence de trente-six vues de la montagne en quarante six tableaux. Augmenté de dix vues des carrières de Bibémus, montagne en creux où se trouve toujours le cabanon de Cézanne, cet ensemble constitue l’exposition « Les quatre saisons de la Sainte Victoire » et le livre « Les trente-six vues de la Sainte Victoire » aux éditions Gallimard. En mêlant les images de Jean-Christophe Ballot à des textes de Peter Handke, l’ouvrage force la rencontre inédite de deux œuvres et de deux regards intemporels et romanesques sur un site inscrit dans notre patrimoine naturel et culturel.
La montagne, dans la culture judéo-chrétienne, est le lieu de l’ascèse, de l’effort, de la pénitence dans la solitude. Ce mouvement spirituel se retrouve dans de nombreuses religions : on s’éloigne du monde profane pour s’élever vers Dieu.
Jean-Christophe Ballot porte les valeurs spirituelles du bouddhisme axées sur le caractère éphémère des choses, ces petits riens que la photographie sait si bien capter : un éclat de lumière sur une écorce en premier plan, ou sur la cime dans les lointains…
Et celles du shintoïsme orienté vers la toute puissance de la nature, grandeur et majesté de la montagne. Cette œuvre est donc cette méditation poétique du photographe face à la montagne.
Mais ceci suffit-il à expliquer la fascination que la montagne exerce sur l’homme ?
L’artiste témoigne : « J’ai retrouvé, à sillonner les sentiers de la Sainte-Victoire, des émotions qui m’habitèrent sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, à l’automne 1996. C’est sur Le Chemin que j’ai découvert le bonheur de parcourir le paysage, dans un effort du corps, jusqu’à s’y perdre, s’y dissoudre.
Alors le regard se porte jusqu’à l’horizon, ou le sommet de la montagne.
Alors le regard arrive à cette plénitude, dans ce paradoxe apparent du détachement et de la communion avec le monde. Allégresse. »
La montagne : cette rencontre improbable du ciel et de la terre.
Voir la vidéo sur Arte en cliquant sur le lien :
http://videos.arte.tv/fr/videos/_les_trente_six_vues_de_la_sainte_victoire_de_jean_christophe_ballot-3281540.html